– Qui es-tu, Poline, et comment te décrirais-tu à un auditeur qui découvre ta voix pour la première fois ?
Je m’appelle Poline, j’ai 31 ans, je vis à Montpellier et j’ai ce charme méditerranéen qui sourit avec les yeux. On me reconnaît à ma voix veloutée, posée, qui sait être tendre puis soudain directive quand il faut guider. Physiquement, je suis une brune aux cheveux mi-longs, yeux noisette, silhouette moyenne mais bien dessinée, poitrine C dont je prends soin. J’aime les talons aiguilles – escarpins, bottes, bottines – parce qu’ils transforment ma posture et mon humeur. De nature douce et empathique, je sais aussi jouer la provocation avec malice. Au téléphone rose, j’adore créer un cocon : on s’écoute, on respire, on ose. Je veux que l’homme au bout du fil sente que je suis vraiment là pour lui, authentique, présente, et que je l’accompagne à se dévoiler sans honte. Mon but ? Mélanger bienveillance et intensité.
– Comment es-tu passée de la psychologie et du social à l’univers du tel rose ?
J’ai étudié la psychologie et travaillé comme assistante sociale. Chaque jour, j’y ai appris l’écoute active, la reformulation, le respect des limites. En parallèle, je cultivais une curiosité sensuelle assumée, nourrie de lectures, de voix, d’odeurs, de textures. Un soir, un ami m’a dit : « Ta voix est un gant de velours, tu devrais la prêter à plus de monde. » J’ai souri… puis j’ai essayé. Le premier appel a été une révélation : je pouvais mobiliser mes compétences d’écoute pour offrir un espace où les hommes se sentent libres, moins seuls, plus confiants. Le téléphone rose, c’est un terrain intime et sérieux à la fois : on joue, on rit, on chauffe… mais on accompagne surtout un désir qui cherche des mots. Ce glissement n’a rien d’un hasard : c’est la continuité de ce que je suis, avec plus de plaisir et de spontanéité.
– On dit que tu as un côté dominatrice. Qu’est-ce que cela signifie concrètement avec toi ?
La domination, chez moi, n’a rien de brutal ni d’humiliant. C’est une confiance guidée. Je mène la danse, j’installe le rythme, j’invite à obéir à de petites consignes sensuelles pour que l’esprit se calme et que le corps s’exprime. Mes talons deviennent un métronome imaginaire : chaque claquement structure la scène, même au téléphone. J’adore quand un homme timide me dit « je ne sais pas par où commencer ». Je lui réponds : « Respire. Je m’occupe de tout. » Et je le guide pas à pas. Si tu aimes ce registre, tu peux déjà flairer l’ambiance de mon univers de tel rose dominatrice : voix ferme, sourires au coin des lèvres, et cette politesse précise qui fait monter l’envie. Dominer, c’est proposer une structure où l’autre peut enfin lâcher prise.
– Raconte-nous une rencontre marquante, celle du café à Montpellier où tu as fait parler un homme très réservé…
Il était assis seul, tasses alignées comme des boucliers. Je l’ai abordé avec un compliment discret sur sa montre – un détail qui ouvre les portes. Il a souri, un peu gêné, puis s’est mis à parler de son métier, de ses silences, de ses envies de mouvement. Je n’ai pas cherché à le bousculer ; j’ai simplement posé des questions qui donnent envie de répondre. Plus tard, au téléphone, c’est devenu un rituel : il appelait, je posais le décor, je lui prêtais mes mots pour qu’il ose dire les siens. La première fois qu’il m’a dit « merci de m’avoir aidé à m’ouvrir », j’ai ressenti cette chaleur au plexus qui me rappelle pourquoi je fais ce métier. La sensualité n’est pas qu’un feu d’artifice ; c’est aussi un chemin lumineux et patient.
– Et cette fameuse soirée en club où tu as “pris le contrôle” sur la piste ?
J’avais des escarpins vernis et une robe noire qui dansait toute seule. La musique vibrait dans le plancher, je me suis laissée porter. J’observe toujours d’abord : les gestes, les regards, les respirations. Puis je m’avance, je propose une cadence, un jeu d’épaules et de hanches, une façon de dire « suis-moi » sans un mot. Les regards se tournent, les sourires répondent, et très vite je sens que je guide l’espace. Cette sensation, je la transpose au tel rose : je choisis les mots comme on choisit un mouvement, je module la voix comme un DJ son tempo, et je laisse l’autre se sentir magnétique. La piste de danse et la ligne téléphonique ont un point commun : c’est une histoire d’accords, de rythme et de confiance partagée.
– Quelles sont tes préférences, tes kinks, et comment tu les amènes à l’antenne ?
Mes plaisirs fétiches ? Les talons, la mise en scène, la prise d’initiative. Je peux être joueuse, taquine, puis devenir très cadrée quand la tension monte. J’aime raconter une histoire, planter un décor, donner de petites instructions pour activer l’imaginaire. Certains me parlent de leurs envies plus intenses ; je rappelle toujours que le respect et la sécurité émotionnelle priment. Dans tous les cas, je privilégie le consentement clair, les limites dites, et le plaisir partagé. Et quand un appelant souhaite un format privé et discret, je lui conseille simplement d’opter pour le tel rose cb : c’est fluide, rassurant, et cela me permet d’être entièrement concentrée sur lui.
– Peux-tu partager un fantasme personnel qui te fait encore frissonner ?
Mon fantasme fétiche, c’est la rencontre avec un étranger mystérieux dans un bel hôtel. La chambre est feutrée, odeur de bois ciré, rideaux lourds, moquette épaisse sous mes pas en talons. Je n’entends que la clef dans la serrure, la respiration de l’inconnu, le bruit mat de ma valise posée. J’aime cet instant suspendu où tout peut arriver : la conversation qui glisse vers le jeu, le pacte silencieux où l’on dépose ses inhibitions sur le fauteuil. Ce scénario-là, je le fais souvent vivre au téléphone, car il est universel : on part de deux inconnus et on sculpte un moment qui a le goût de l’inédit. L’important n’est pas d’être cru ; c’est d’être vrai, précis, connecté.